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Pourquoi ceux qui célèbrent leurs faux ancêtres égyptiens sont pauvres ?

Quand un libanais quitte son pays en faillite, et vient en Afrique démarrer une activité jusqu’à devenir riche, c’est la preuve que ce libanais a pris le temps de nous connaître, nos émotions, nos craintes, nos inquiétudes, nos amours, nos appréhensions et surtout, nos désirs de consommation.

C’est parce que ce libanais, ce syrien, ce turque, cet indien s’est dépouillée de sa propre histoire pour se revêtir de la nôtre dans le seul but d’en tirer profit, bien sûr à notre place, puisque nos intellectuels sont pour la plupart occupés dans le Hors Sujet.

Le problème de l’intellectuel africain est qu’il s’est inventé un monde imaginaire dans sa tête, et se comporte en copiant un autre naïf comme lui, pour finir dans une illusion d’enrichissement.

Je les vois tous ici espérer qu’ils vont aller emprunter l’argent à la banque, pour acheter une maison sur 30 ans que le locataire va rembourser.

A aucun moment, il ne se demande si c’était aussi facile, Est-ce-que qu’une banque comme la BNP une des plus engagée dans l’immobilier professionnel en France lui prêterait son argent au lieu de le faire à sa place.

C’est en tout cas le genre de question que beaucoup de pauvres aux États-Unis ne s’étaient pas posés et ont été pris dans un piège financier qui a pris le nom en 2008, de crise de “Sub-prime”.

Toutes les banques américaines voulaient profiter de dépouiller ce pigeon facile en faisant croire aux pauvres qu’on pouvait emprunter l’argent pour acheter une maison et en fait la faire payer par son locataire.

L’intellectuel africain ne se demande pas, si cela marchait tant, pourquoi le libanais qui a le passeport français comme lui, quitterait la France pour aller investir sa part d’économie plutôt en Afrique.

Quand ils voient les indiens déferler en Afrique, ils pensent que ces intellectuels indiens ne savent pas comment acheter les maisons à Bombay ou à Londres et les faire payer par les locataires ?

La vérité est que nous avons des intellectuels pauvres, et cette pauvreté est la preuve que quelqu’un qui a passé des années à apprendre, sur les bancs de l’ école n’est même pas capable de mettre ce qu’il a étudié à son propre service pour en tirer profit.

Donc, il a sans nul doute appris des choses erronées. Pire, il n’a pas été capable de séquencer ce qu’on lui a enseigné à l’école coloniale, pour faire lui-même la part de vérité et surtout, celle de mensonges idéologiques dans l’enseignement reçu.

Résultat des courses : pendant que son ancien camarade indien va en’ Afrique manger sa part de gâteau, il reste ici en Europe raconter à d’autres naïfs comme lui que ses ancêtres étaient des Égyptiens et il en fait même le cœur de tous ses débats et de toutes ses rencontres ici en Occident.

Il est si perdu, si largué, si isolé, si marginalisé qu’il n’est pas au courant du fait que tout le monde s’en fiche.

Le libanais qui vient en Afrique sait que son ancêtre venait d’où ?

L’indien qui débarque en Afrique vous a-t-il un jour parlé du grand et glorieux passé de l’Inde millénaire ?

Les autres intellectuels pauvres sont les spécialistes du gros français. Ce sont ceux là qui a peine arrivés en France, changent leur ton de voix, on appelle cela au Cameroun qu’ils “Wjitetisent” leur voix.

Ils ne savent pas qu’ils sont dès lors lancés dans une opération qui ne fera d’eux que la périphérie du système, c’est-à-dire, les pauvres du système.

Parce qu’ils seront confortablement eux aussi, assis dans le Hors Sujet. Se perdant dans les futilités qui n’augmentent pas leur compte en banque. Ils croient qu’ils parlent le français plus que les qui ?

Ils croient qu’on mange le gros français ?

Ils ne sont juste pas au courant que personne ne réussit sa propre révolution dans la langue de celui qui vous a contraint à vitre dans la pauvreté.

Car à chaque mot prononcé, l’intellectuel africain n’est pas au courant du fait qu’il est en fait en train d’honorer son maître français.

Il ne sait pas lorsque le chinois dit qu’il a fait du lait chauffe avec la farine pour en faire une pâte, dans sa langue chinoise il n’existe pas un mot qui s’appelle la Beshamel, tout simplement pour éviter de rendre hommage au français Louis de Béchamel.

Il ne sait pas que lorsque dans la langue indienne, l’indien dit qu’il a jeté le papier dans le panier à ordure et non dans la poubelle, c’est pour éviter de rendre hommage non mérité au français Eugène Poubelle.

Il ‘è sait que lorsque dans la langue italienne on dit que les français sont arrogants et méprisants, alors que l’ africain aurait dit qu’il est chauvin, c’est uniquement pour éviter de rendre hommage encore une fois au français Nicolas Chauvin.

Et que dire de la langue chinoise qui utilise un seul mot pour définir la neutralisation des bactéries en chauffant, stériliser, là les intellectuels africains exactement comme les français, utilisent deux mots distincts, stérilisé et pasteurisé, cette fois-ci, pour rendre hommage au français Louis Pasteur.

Je pourrais continuer une telle liste qui montre bien le colonisé africain en le parlant qu’une seule langue, celle de son maître au point de se spécialiser dans le gros français, n’ est en fait qu’un esclave qui perpétue lui-même son esclavage cette fois-ci, linguistique.

Les intellectuels africains croient par erreur qu’ils comptent quelque quelque ici en Europe, la patrie des suprématistes blancs.

C’est la preuve qu’ils ne connaissant pas l’européen, c’est la preuve qu’ils n’ont aucune idée de la volonté de discrimination de l’occidentale qui est conscient que son pouvoir, sa puissance ne vient sur de la place démesurée que lui accordent les naïfs dominés.

Je vois en Afrique beaucoup d’intellectuels se précipiter vers les passeurs, pour aller au Canada ou aux États-Unis deux pays construits par les suprématistes blancs.

Avant d’espérer réussir au Canada, ils croient en bonne foi qu’où sont passés les esclaves noirs du Canada ?

Si les Canadiens blancs ont exterminé les autochtones canadiens, ont exterminé les esclaves noirs venus d’Afrique, c’est donc vous des Noirs nouvellement arrivés d’Afrique qu’ils vont aimer au loin de vous laisser compter économiquement ?

C’est chacun qui cultivé son jardin.

Et votre jardin se trouve en Afrique, pas ici en France, pas ici en Europe.

Mais qu’on ne vous trompe pas non plus de vous faire croire qu’ en Afrique, gagner l’argent serait facile.

Cela devient donc intéressant d’aller espionner et découvrir ce qu’on enseigne aux libanais qui réussissent en Afrique, ce qu’on enseigne aux indiens qui réussissent en Afrique, un continent où les dirigeants et les populations se portent souvent comme des zombies, contre leurs propres intérêts et font de vous investisseurs africains, des ennemis, des pigeons à dépouiller au plus vite.

Comment donc réussir vos investissements en Afrique malgré le fait que vos propres familles vont se transformer en pires prédateurs ?

C’est cela l’intitulé de notre formation qui débute ici à Paris demain jeudi 28 septembre 2023.

Nous n’avons pas pu accepter toutes les candidatures, surtout des ressortissants camerounais, pour nous permettre d’avoir des groupes avec des nationalités africaines équilibrées.

Le succès de notre formation est non seulement le nombre contenu des apprenants, avec qui on peut échanger plus facilement mais aussi et surtout, la possibilité de créer une dynamique inter-africaines des nouveaux industriels africains.

C’est un plus de s’inscrire dès maintenant dans une logique de multinationale africaine c’est-à-dire de créer des richesses en Afrique au delà des frontières, sans se faire conditionner par les limites coloniales de l’espace politique et territorial.

Mais. Comme je vous ai promis, une nouvelle session aura lieu en début mars 2024 en proximité du prochain Salon International d’agriculture de Paris afin qu’on puisse le visiter ensemble à la fin de votre formation.

N’oubliez pas de vous réinscrire de nouveaux dès que les inscriptions seront ouvertes pour 2024.

Hier mardi 26 septembre 2023, nous avons tenu notre session semestrielle de mise à jour des anciens. C’est un prétexte pour faire rencontrer ces jeunes africains passés par le moule de la Pougala Academy, la première école de guerre économique du continent africain.

C’est vraiment très flatteur d’être au courant de toute la dynamique qui animé tous ces jeunes qui, comme ils me le disent eux-mêmes, vivent une renaissance en Europe, en contemplant le succès de leurs investissements d’abord en Europe avant même de parler d’Afrique.

Si les autres ont compris quelque chose des africains au point d’y aller prendre leur part du gâteau, que faut-il comprendre des français, des allemands, des belges pour prendre une partie de leur gâteau ?

A côté de nous, de tenais une autre rencontre d’une entreprise française qui a elle aussi élu dans cet hôtel comme son lieu de formation. Comme c’est inscrit sur le tableau que vous voyez sur la photo, il s’agit de Safran. C’est le premier fabriquant français des moteurs d’avion.

Vous pensez qu’ils se sont réunis ici à côté de nous pour parler de leurs ancêtres les prestigieux rois de France ?

Non pas du tout !

Ils ont débattu comme nous, sur comment gagner encore plus de part de marché à partir de la France, vers le monde.

Comme par hasard, c’est le me thème de notre rencontre de mise à jour hier et qui sera le thème principal de notre formation qui commence de demain 28 septembre 2023.

Parce que nous sommes juste en phase avec le monde qui nous entoure. Et en partageant les mêmes espaces de formation et de rencontres avec ceux qui comptent dans l’industrie française, nous nous inscrivons forcément dans une logique appelée d’émulation vers le haut.

Car quelque soit la taille petite de votre usine quelle soit en France ou en Afrique, avoir comme voisin de votre école de guerre économique, Safran, vous donne la force de ne point vous sentir inférieur une fois retourné dans vos villes respectives.

Vous faites désormais partie de ceux qui comptent et commandent et puis c’est tout.

Laissons aux naïfs le vacarme et le bruit de dire que le plantain donne l’argent alors que c’est faux, que le moringha donne l’ argent alors que c’est faux, que le manioc donne l’argent alors que c’est faux.

Pour ceux qui arrivent du Canada et des États-Unis, sachez que vos vols arrivent au terminal 2E.Avancez jusqu’à la sortie K où vous récupérez vos bagages. Traversez pour aller au F où il y a un train gratuit (CDGVAL) pour le Terminal 3.Et l’hôtel Hilton se trouve pile au terminal 3.

Je suis déjà sur place, je vous attend.

Nous avons le dîner de bienvenue ce soir à 19h

Bienvenue à Paris !

Bienvenue à la première Ecole de Guerre Économique du continent africain, la Pougala Academy.

L’avenir de l’Afrique est à nous.

Jean-Paul Pougala

Mercredi le 27 septembre 2023

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