Comme vous le savez déjà, l’invité cette semaine de l’émission “Le Bœuf-Bourguignon de Jacky Moiffo”, est l’ancien international camerounais de football André Kana-Biyik, “l’âme des Lions Indomptables” en 1990, dixit Valeri Nepomniachi, le sélectionneur de cette époque glorieuse.
Dans cette seconde partie, l’aîné des fils Biyik explique comment, et pourquoi, il quitta l’Union de Douala pour le Diamant de Yaoundé, après un “acte manqué” avec le Canon de Yaoundé, où il souhaitait pourtant rejoindre son frère cadet François Omam-Biyik.
Après cette étonnante arrivée au Diamant, c’est son “Jumeau” Emile Mbouh”, alors capitaine des Lions Indomptables, qui le rejoint, non sans un travail de lobbying exercé par André.
André évoque également, dans cette seconde partie, les conditions de leur première sélection, son frère et lui en 1984, et aussi son départ du Cameroun pour le FC Metz en France.
Des anecdotes en voulez-vous, vous en aurez.
Les Coupe d’Afrique 1986 en Egypte avec l’hostilité réservée à la délégation camerounaise qui fut pou beaucoup dans leur échec en finale contre le pays organisateur, puis celle de 1988 durant laquelle il assénât un violent coup de tête à un certain Diaz, défenseur marocain, en demi-finale du tournois qu’il remporta quelques jours plus tard avec le Cameroun.
André s’attarde ensuite sur la final de la Coupe de l’UDEAC perdue en décembre de la même année, et nous apprend que la vengeance qui suivie à Libreville contre l’Azingo Nationale du Gabon, quelques jours seulement après, fut ordonnée depuis le sommet de l’Etat camerounais; une vengeance qui avait pour nom de code: “EXPEDITION PUNITIVE”.
Pour terminer, les éliminatoires pour la Coupe du Monde Italie 1990 allaient permettre au footballeur camerounais, le plus polyvalent de ces trente dernières années, de montrer face à la Tunisie de Tarak Diab, à Tunis, l’étendue de tout son talent; André joua ce dernier match de barrage en défense centrale, après que Benjamin Massing, le titulaire du post, et Grégoire Mbida dit “Arantes”,aient été suspendus pour virage nocturne à Bordeaux en France lors de la préparation; ce dernier, unique buteur camerounais du Mondial 1982 contre l’Italie, manqua l’année suivante, le plus bel exploit jamais montré par une nation Africaine au monde du football…A Suivre
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