Voici quelques années que l’obtention d’un simple passeport camerounais est devenu de la mer à boire. Après plusieurs mois de d’attente et de combat, Alain Belate, notre invité, a enfin reçu son passeport,ainsi que ceux des membres de sa famille. Lui et les sien ont désormais leurs sésame en main, ce qui n’est pas le cas des centaine de milliers de camerounais qui se voient exigés des sommes faramineuses pour en obtenir un. Mais que se passe t-il au service de l’émi-immigration chargé d’établir ces documents là? Que se passe t-il dans les services dirigés pas Mr Jean-Louis Messing? Il y a quelques temps une entreprise,dite de facilitation de service,a été ouverte à proximité de Ambassade-Consulat du Cameroun rue d’Auteuil à Paris et, comme l’indique son intitulée, oeuvre à faciliter l’obtention de ce document,qui devrait exclusivement ne transiter que par valise diplomatique. La question qui s’impose est celle-ci: qui a délivré un agrément à la dite entreprise? Est ce que Mr Victor Enoh OBEN, qui est incriminé dans cet entretien, est au courant? Quel serait son rôle, réel, dans ce trafic? Il faut signaler que ce trafic ne se limite plus qu’au passeport, des sources bien introduites au Cameroun indiquent qu’il faudrait désormais payer plusieurs milliers de francs pour obtenir sa CNI (carte nationale d’identité). Dans un pays où le salaire minimum est de 36.000 Fcfa/mensuel (environ 50 euros), comment débrouille t-on pour demander 50 à 100.000 Fcfa à un citoyen désireux de se faire établir une simple CNI ? Est ce que ce monde est vraiment sérieux? Pour rappel, pour obtenir un passeport camerounais, il faut prévoir un certain nombre de documents à savoir : une photocopie certifiée conforme de l’acte de naissance, une photocopie certifiée de la carte nationale d’identité, une fiche de demande timbrée, des photos 4×4 et un timbre de 75.000FCfa et…rien d’autre, vraiment rien? JMTV+

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