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Le globe terrestre est composé d’environ 70% d’eau, d’où son qualificatif de grande
bleue. Le corps humain est constitué d’environ 65% d’eau, et le cerveau humain seul
de 90% d’eau. C’est pourquoi un être humain peut passer jusqu’à 40 jours sans
manger, mais à peine 48 heures sans boire. Les principaux minéraux du corps
humain sont le calcium, le phosphore, le potassium, le sodium, le chlore, le soufre, le
cuivre, le magnésium, le manganèse, le fer, l’iode, le fluor, le zinc, le cobalt etc.
Chacun de ces minéraux se trouvent également sous nos pieds, dans la terre. La
croûte terrestre est composée à 47 % d’oxygène, et le corps humain à 60 %.
Sans avoir été exhaustif, on peut constater que la composition du corps humain est
la même que celle de la terre. Normal, si l’on se souvient que l’Homme est tiré de la
terre, et qu’en fin de séjour sur terre, il retourne poussière. Faut-il rappeler que la
terre n’est pas multicolore, mais qu’elle est noire ou brune. Partout sur la planète, elle
est de couleur sombre, sans exception.
Rien dans la nature n’est le fruit du hasard. Pour son salut, l’Homme se doit d’être en
harmonie avec la nature d’où il est tiré, et respecter les lois de celle-ci. C’est
l’expression même du bon sens, mieux, de la sagesse. Nous sommes des éléments
de la nature, et la solution à l’ensemble de nos problèmes, quels qu’ils soient, se
trouve dans la nature et notre reconnexion à celle-ci.

Vu qu’à l’origine de la vie humaine, l’Homme a été tiré de la terre, en plus des
preuves scientifiques diverses, le bon sens impose la conclusion factuelle selon
laquelle les premiers Hommes étaient tous des noirs, et que tous les autres peuples
ne sont que la conséquence de mutations génétiques au fil des millénaires, du fait
des migrations dans des environnements aux réalités différentes (climat, alimentation
etc.) et souvent austères. C’est d’ailleurs cette austérité qui expliquerait l’évolution
perturbée des traits de caractères psychologiques des peuples dépigmentés enclins
à l’aigreur, la violence, la duplicité et la prédation. Cette réalité ressort alors la
malhonnêteté intellectuelle du déni de l’origine des connaissances et civilisations
originelles aux africains, berceau de l’humanité. Comment en effet, le bon sens
pourrait-il suggérer que les premiers et seuls humains sur terre pendant plusieurs
millénaires aient attendu les autres peuples, tardivement constitués, pour leur
enseigner les sciences, les droits humains, la spiritualité, et les lois de la nature ?
Comment des peuples essentiellement nomades, en quête permanente de survie du
fait de la pauvreté de leurs terres, pouvaient-ils créer quoique ce soit par eux-mêmes
au point de l’enseigner à leurs précurseurs ? Qui de raisonnablement constitué peut
souscrire à une telle escroquerie intellectuelle ? Toutes les basses manœuvres de
falsification historique auxquelles se sont livrés les prédateurs de la nouvelle
humanité avaient donc pour ultime objectif de s’attribuer fallacieusement les œuvres
et mérites des peuples originels africains. Une imposture de mauvais goût que le
forcing à coups de propagandes, de vols, viols et crimes a réussi à tromper une
bonne partie de l’humanité.

Les problèmes de l’humanité trouvent leur source dans le mépris de l’ordre naturel
divin, qu’un groupuscule d’illuminés qui confisque les rennes du monde a choisi de
bafouer au profit d’un nouvel ordre mondial façonné pour assouvir ses fantasmes
égoïstes. Les rapports naturels entre humains et vis-à-vis de la nature sont ainsi
travestis, pour céder la place à l’obsession à l’accumulation matérielle. Cet état de
fait est dû à la perte de contrôle du monde par les premiers humains dépositaires de
la connaissance originelle indispensable à la maîtrise et au respect des lois
universelles, au sens de la nature divine et non des intérêts privés. La décrépitude
des valeurs morales qui déstructure nos sociétés nécessite de toute urgence le
rétablissement de la loi initiale de l’ordre de justice et de paix tel que le pratiquaient
nos ancêtres, la Maat. En dehors de ce retour aux sources, le chaos continuera de
s’imposer et de s’étendre. Chacun de nous constituant un maillon sociétal
indissociable de la chaîne de l’humanité, la délivrance individuelle du mensonge
universalisé est un gage de liberté collective. Ainsi, personne ne saurait se défiler de
ses responsabilités personnelles à l’échelle planétaire.
Pau ELLA,
Analyste financier, Géostratège
Président d’African Revival

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