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l’Afrique, il y manque de vrais hommes portant les pantalons. L’exemple de la Corée du Nord sans Dieu, sans cathédrale ni mosquée.

Ces photos sont celles de la la ville de Pyongyang, la capitale de la Corée du Nord 🇰🇵

Ce pays méconnu qui selon la propagande occidentale, meurt de faim.

Ici, la Bible chrétienne est interdite. Le coran musulman est interdit.

Mais sans Dieu, sans cathédrale, sans mosquée, vous n’avez ni terrorisme, ni attentats, ni famines, ni criminalités, ni assassinats, ni guerre civile entre ethnies.

Il est strictement interdit que quelqu’un vous parle d’un Dieu qui n’existe pas, ni de son prétendu ils qui n’a jamais existé.

C’est un pays dont l’occident dit tout le mal possible. Mais à bien les regarder, quel pays africain peut-il dire qu’il vit mieux que la Corée du Nord tant décriée par l’occident ?

L’occident ne nous parle de ce pays qu’en ajoutant qu’ici, la population meurt de faim. Ce qui est faux naturellement.

Posez-vous les bonnes questions :

Quelqu’un meurt de fin et réussit à produire plus d’un millions de munitions que l’occident réunit n’arrive pas ?

Quelqu’un meurt de faim et développe des missiles balistiques et spatiales que les États-Unis n’arrivent toujours pas à produire, malgré de nombreuses tentatives de ses ingénieurs ?

Quelqu’un meurt de faim et offre un logement gratuit ou à prix réduit à toutes ses populations ?

Quelqu’un meurt de faim et arrive à offrir à manger gratuit ou à prix réduit à toutes ses populations ?

J’ai plutôt l’impression que comme la Russie qui devait être aussi pauvre que l’Espagne, les occidentaux ne citent leurs adversaires que pour les dénigrer et se donner l’illusion d’avoir le meilleur système du monde.

Et tout cela, malgré leur monopole de’la violence, de l’insécurité dans la population, malgré la montagne de dettes contractée soi-disant pour donner à la population un confort et un bonheur ce même peuple déserte les urnes, parcequ’il peine à voir concrètement ce qu’on a fait avec l’argent de la dette qu’elle doit rembourser.

Pyongyang, ne demande rien à personne, mais ce qui gêne en Occident, est qu’il continue son petit bonhomme de chemin, sans se mettre à genoux, sans tendre l’autre joue, comme semblent le faire les japonais avec les américains.

Et ça, ça dérange, ça perturbe, les donneurs de leçons en occident.

Un papys sous embargo, réussit à se développer sereinement et offrir à ses populations un minimum vital que les africains, champions de la démocratie libérales et élèves perpétuelle des leçons sur les droits de ‘l’homme et la bonne gouvernance, totems imposés par l’ occident, n’arrivent pas.

C’est le Zimbabwe qui a compris que pour aller de l’avant, il faut souvent avoir le courage de dire qu’on refuse de tendre la main, qu’on refuse la mendicité qu’on veut nous imposer comme mode de développement.

Résultat des courses, le Zimbabwe sous embargo de l’occident, produit plus de riz qu’il ne peut en consommer, produit plus de blé qu’il n’en consomme.

L’Iran sous embargo occidental, donc sous privation de l’électronique moderne pour l’industrie, à réussi l’exploit d’être aujourd’hui à la pointe de la modernité dans son complexe militaro industriel comme dans le développement des drones kamikaze bon marché.

Cuba sous embargo des États-Unis depuis 1962, n’a ni la population, ni le territoire, ni les ressources naturelles dont disposent les pays africains, offre la santé a toutes ses populations au point d’exporter le savoir faire de ses médecins vers l’Afrique.

A l’Afrique il ne manque ni le territoire, ni les ressources, ni le climat, encore moins les populations.

A l’Afrique il manque le plus important, les cerveaux, les gens intelligents, les ressources humaines mis au service du groupe, de la collectivité et non uniquement des intérêts personnels de quelques uns, pourtant champions de la démocratie.

A l’Afrique, il manque des hommes, des vrais hommes, portant des vrais pantalons, qui sont prêts à se frotter à la concurrence des intelligences des autres hommes du monde entier et surtout ceux-là qui ont fait de l’Afrique, leur garde manger moins cher depuis 4 siècles.

A l’Afrique, il manque des gens intelligents qui ne font aucun promis avec l’émotion et l’irrationalité.

A l’Afrique, il manque des hommes intelligents, qui ne croient pas à la sorcellerie, et des histoires à dormir debout, comme des gamins de la maternelle écoutant des fables de Blanche Neige.

A l’Afrique, il manque des vrais hommes dotés de la pensée critique qui savent qu’aucune plante ne peut tuer un virus et qu’il faut forcément passer par des laboratoires pour atteindre des résultats probants non miraculeux avec les plantes non seulement africaines, mais du monde entier.

A l’Afrique, il manque l’homme libre.

A l’Afrique il manque l’homme libre qui ose faire ce que les autres n’ont pas eu le courage de commencer.

C’est cet homme libre que nous nous retrouvons à partir de jeudi 21 mars 2024, à Bafang pour essayer de re-créer, de re-inventer, capable de comprendre à quel jeu on nous a invités à jour, avant de se mettre lui aussi à jouer.

Après Bafang, le prochain séminaire se passera à la fin du mois de Mai 2024 à Paris.

Jean-Paul Pougala

Dimanche le 17 mars 2024

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