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Les pays occidentaux ne veulent pas savoir ce que les Chinois pensent d’eux, parce qu’ils sont dans une logique erronée qu’ils sont les plus forts et que pour cela, ils finiront par s’imposer aux Chinois. Le problème est que la Chine devenant plus forte qu’eux, ils se trouvent tous démunis, devant un nouveau scénario qu’ils n’avaient pas anticipé.
Les Africains sont pires. Ils copient leurs maîtres européens et croient qu’ils n’ont pas besoin de savoir comment les Chinois pensent, ce qu’ils pensent et surtout, ce qu’ils pensent d’eux. Ils ont à leur défaveur contrairement aux occidentaux, le fait qu’ils sont faibles, pauvres et souvent plus bêtes.
Ils ne se rendent donc pas compte de combien ils sont ridicules d’aller vers le plus fort du moment sans se demander ce que veut l’autre, en échange de quoi ils prétendent de l’autre des routes, des hôpitaux, des centrales hydro-électriques.
Ils ne sont pas au courant du fait que la Chine donne des points à chaque pays du monde pour ensuite les classer dans des catégories qui vont orienter son choix d’investissement et d’engagement.
Les Africains qui copient la propagande de leurs maîtres occidentaux pour leur haine contre la Chine déversent toutes leurs insultes sur les réseaux sociaux ne se doutent pas un seul instant que les Chinois parlent et lisent aussi le français et prennent note de tout ce qu’on dit d’eux, pour alimenter ensuite leur classement de qui on peut aider et qui non. Il est naturel de penser que personne ne va nourrir la bouche qui mord la main qui lui apporte à manger.
C’est ainsi qu’il y avait en 2024 seulement 4 pays s’écartent comme les vrais amis de la Chine : la Russie, le Pakistan, la Biélorussie et le Venezuela. Cela s’appelle en Chine : « Relations stratégiques » dits « tous temps ».
Ce sont des pays à qui la Chine fait vraiment confiance, à qui elle peut tourner le dos. Dans ces pays, il est rare de voir des gens s’exprimer contre la Chine, conscients du fait qu’ils ont un ennemi plus grand, le capitalisme prédateur occidental.
Pour ces pays amis, la Chine est disposée à leur prêter de l’argent sans compter et comme nous le verrons avec le cas du Venezuela, ils remboursent sans faire du bruit.
Le dernier pays à faire partie de ces clubs des 4 pays vrais amis de la Chine c’est justement le Venezuela. Mais commençons par prendre connaissance du Pakistan qui a jusqu’à l’arme nucléaire.
QU’A FAIT LE PAKISTAN POUR DEVENIR L’AMI STRATEGIQUE DE « TOUS TEMPS » DE LA CHINE ?
Au Pakistan, il y a aujourd’hui le 07/07/2025, 30.000 ingénieurs chinois travaillent sur une dizaine de chantiers où la Chine a investi 46 milliards de dollars pour changer la face du pays.
Question : Que gagne la Chine en investissant 46 milliards de dollars dans un seul pays, le Pakistan avec 30.000 ingénieurs ?
Réponse : La Chine se sert du Pakistan pour anticiper la prochaine guerre contre les Etats-Unis. Voilà pourquoi le plus important de ces chantiers est la China Pakistan Economic Corridor (CPEC), qui va permettre aux bateaux chinois, d’éviter pour le transport des produits stratégiques comme le pétrole, le détroit de Malaga qui serait un point faible de la Chine en cas de guerre contre les Eats-Unis.
Ce corridor permettra aux navires transportant par exemple le pétrole de l’Iran ou de l’Arabie Saoudite, vers la Chine, de ne plus faire tout le tour de l’Asie du Sud-Est, mais de décharger leurs cargaisons au port pakistanais de Gwadar à Kashgar et de là, les marchandises prendront le corridor par train ou par autoroute, vers la province autonome chinoise du Xinjiang. Le gain de temps est d’environ 2 semaines sur la route maritime classique.
En 2015, des ingénieurs chinois sont tués sur des chantiers par des séparatistes pakistanais.
Comme réaction, le gouvernement pakistanais, contrairement au Niger où on a fermé le seul hôtel sécurisé chinois qui permettait de garantir la sécurité des ingénieurs chinois dans le pays, avant d’être expulsé parce que soi-disant leurs salaires sont trop élevés par rapport à ceux de leurs collègues nigériens, au Pakistan, le Premier ministre pakistanais, Muhammad Nawaz Sharif, s’est montré à la hauteur de ce que fait un pays vraiment ami « tous temps » :
Création d’une armée spéciale de 12.000 soldats pakistanais, pour protéger les ingénieurs chinois sur une dizaine de chantiers au Pakistan, armée composée de 9 bataillons. Il s’agit d’une moyenne de 1 soldat pakistanais pour 3 ingénieurs et techniciens chinois.
C’est le principal quotidien économique américain qui en parle le premier, dans son édition du 22 avril 2015 avec ce titre :
“Le Pakistan va créer une force de sécurité pour protéger les travailleurs chinois”
Sous-titre : Le Pakistan prévoit de consacrer neuf bataillons de l’armée et six ailes de forces de sécurité civile à l’unité.
Les journalistes Saeed Shah et Josh Chin qui citent le porte-parole militaire pakistanais, le général de division Asim Bajwa comme leur source, commencent leur article ainsi :
SLAMABAD — L’armée pakistanaise va constituer une force de sécurité spéciale de 12 000 hommes pour protéger les travailleurs et ingénieurs chinois qui devraient affluer au Pakistan dans le cadre d’un programme d’infrastructure phare de 46 milliards de dollars, ont déclaré des responsables pakistanais.
La taille de la nouvelle force de sécurité reflète l’ampleur ambitieuse du plan de construction chinois, qui verrait les travaux démarrés sur des dizaines de projets dès cette année 2015. Elle répond également aux préoccupations de longue date de Pékin concernant la sécurité de ses travailleurs à l’étranger, notamment dans les zones de conflit.
(…)
Source 1 : https://www.wsj.com/articles/pakistan-to-create-security-force-to-protect-chinese-workers-1429701872
L’hebdomadaire britannique Time de Londres donne la même information le lendemain, avec plus de détail dans son article du 23 avril 2015 intitulé :
“Le Pakistan prévoit la création d’une force de sécurité de 12 000 hommes pour protéger les travailleurs chinois”
Rishi Iyengar a écrit :
Les ingénieurs chinois qui se rendent au Pakistan pour mettre en œuvre le programme d’infrastructures de 46 milliards de dollars signé entre les deux pays cette semaine seront protégés par une force de sécurité spéciale de 12 000 hommes, ont déclaré mardi des responsables pakistanais.
Les troupes de sécurité comprennent neuf bataillons de l’armée pakistanaise et six ailes de forces paramilitaires civiles comme le Frontier Corps et les Pakistan Rangers qui gardent actuellement les frontières du pays, a rapporté le Wall Street Journal, citant une déclaration du porte-parole militaire pakistanais, le général de division Asim Bajwa.
L’ambitieux corridor économique Chine-Pakistan, annoncé lors de la visite de deux jours du président chinois Xi Jinping à Islamabad cette semaine, comprend des routes, des lignes ferroviaires et des centrales électriques d’une valeur de 28 milliards de dollars dépendant du port pakistanais de Gwadar à Kashgar, vers la région agitée du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine.
Les groupes militants islamiques constituent une menace majeure le long de nombreuses parties de la liaison routière proposée, et un responsable militaire a déclaré que les forces de sécurité spéciales seront déployées et distribuées là où elles sont le plus nécessaires.
« Permettez-moi de vous assurer, Monsieur le Président Xi, que le Pakistan considère la sécurité de la Chine comme notre propre sécurité », a déclaré le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif dans un discours prononcé mardi au Parlement.
Source 2 : https://time.com/3832531/pakistan-security-force-china-workers-infrastructure-projects-corridor-12000/
Je retiens cette déclaration du Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif dans un discours prononcé au Parlement Pakistanais :
« Permettez-moi de vous assurer, Monsieur le Président Xi Jinping, que le Pakistan considère la sécurité de la Chine comme notre propre sécurité ».
En Afrique, les dirigeants croient en bonne foi qu’ils sont courtisés par le monde entier et que ce sont les déficits qui doivent faire l’effort de s’adapter à eux.
Dans le cas du Pakistan, ce sont les politiciens pakistanais qui sont allés à Pékin convaincre les chinois qu’ils avaient beaucoup à gagner s’ils investissaient sur ce projet du corridor.
Ils se sont présentés les chiffres à la main, jusqu’aux gains des deux semaines du transport maritime vers la Chine. En réalité, c’est beaucoup moins, entre une semaine et 10 jours de gain, que les Paskistanais ont fait passer pour deux semaines de gagner, pour convaincre les chinois.
Pour faire fonctionner tout cela, la Chine est en train de construire une des plus grandes centrales hydro-électriques du monde au Pakistan qui va permettre d’alimenter les usines qu’elle va installer dans le pays. A terme, on aura jusqu’à un million d’ingénieurs et cadres chinois au Pakistan.
Imaginez un peu si cela se passe en Afrique. On aurait déjà lu que la Chine va envahir l’Afrique, que la Chine ne veut pas faire le transfert de technologie.
Les Africains, et leurs dirigeants ont un niveau d’intelligence en dessous de la moyenne mondiale. Tous ou presque pensent en mode simpliste et affrontent tous les problèmes, un à un, à la fois. Il y a un manque de phénomène de Pensée Complexe. S’il y a 30.000 ingénieurs chinois au Pakistan, en Afrique, ils vont relayer la propagande de RFI et BBC Afrique qui vont malignement en déduire que les ingénieurs pakistanais n’auront plus de boulot à cause de l’invasion chinoise. Ou qu’il faudra leur donner les mêmes salaires.
Or les dirigeants politiques pakistanais ont réussi ce que peu de pays ont fait : les ingénieurs pakistanais sont aujourd’hui homologués au système chinois. En d’autres mots, aujourd’hui un ingénieur pakistanais peut ouvrir son cabinet de consultation en Chine et obtenir facilement en 24 heures l’agrément des autorités chinoises.
Aujourd’hui, la Chine s’appuie déjà sur ces nouveaux cabinets pakistanais en Chine pour leurs chantiers en Afrique et en Amérique du Sud. Ce qui n’est pas possible pour les ingénieurs africains comme ceux du Niger où les gouvernants croient que tout ce qu’ils peuvent obtenir de la coopération avec la Chine se chiffre dans l’augmentation de leurs salaires pour les aligner à ceux de la Chine.
LE VENEZUELA
La Chine prête au président vénézuélien, Hugo Chavez entre 2010 et à sa mort en 2013, la somme de 50 milliards de dollars. Quand son successeur, Maduro, rentre à Pékin en 2018, il a déjà remboursé 30 des 50 milliards de dollars.
Ce qui n’est pas le cas des pays africains comme le Kenya qui emprunte l’argent alors que Ruto est le vice-président, mais il fait sa campagne électorale sur le thème que la Chine les a trompés. Et qu’il va chasser tous les Chinois. Ou encore du Niger qui emprunte 400 millions de dollars et incapable de rembourser à l’échéance, invente un redressement fiscal contre son créancier chinois.
Le problème est que lorsque Maduro rembourse les dettes de son prédécesseur, il est aussi en train d’acheter l’assurance sur sa propre vie, en attente de quand les Etats-Unis vont vouloir le remplacer par Guaïdo.
Quand les pays de l’AES voient un sommet de 5 pays africains à Washington, ils sont loin d’imaginer que c’est d’eux qu’on va parler. C’est de la multiplication de leurs territoires en plusieurs futurs pays indépendants, à l’images du Soudan du Sud qu’ils vont parler.
L’exemple du Venezuela nous enseigne de combien la vraie révolution aujourd’hui se base sur la capacité des dirigeants politiques d’anticiper les trames de changement violent à la tête de l’État que les Occidentaux vont mettre en place et de se trouver les alliés justes et résilients, qui vont tenir sur le temps long, pour l’empêcher, comme au Venezuela.
Nous sommes le 13 septembre 2023. L’Agence France Presse publie une dépêche avec ce titre :
“La Chine renforce encore ses liens avec le Venezuela en lui accordant son plus haut statut diplomatique”
Sous-titre : Le président chinois a annoncé ses relations entre la Chine et le Venezuela à leur plus haut niveau du protocole. Seuls trois autres pays – le Pakistan, la Russie et le Bélarus – bénéficient actuellement de ce traitement. Xi Jinping a rencontré dans la capitale chinoise son homologue Nicolas Maduro. Ce dernier est en visite dans le pays depuis vendredi dans le mais d’obtenir le soutien de la Chine pour intégrer les Brics et, plus globalement, relancer son économie en proie à de grosses difficultés.
La dépêche commence ainsi :
En Chine depuis vendredi dernier, le président vénézuélien y est venu fort d’une ambition : « le renforcement des liens de coopération et la construction d’un nouvel ordre mondial », comme il l’avait écrit il y a quelques jours sur X (ex-Twitter). « Restez à l’écoute ! Les bonnes nouvelles vont pleuvoir pour le peuple vénézuélien », ajoutait Nicolas Maduro.
Une est arrivée ce mercredi 13 septembre 2023. « Je suis très heureux d’annoncer avec vous l’élévation des relations entre la Chine et le Venezuela au niveau de partenariat stratégique dit “tous temps” », a déclaré le président chinois, Xi Jinping, selon des images retransmises à la télévision. Cette qualification est la plus élevée de la diplomatie chinoise. Et seule une poignée de pays (Pakistan, Russie, Bélarus) a droit à ce traitement.
(…)
La semaine dernière, la vice-présidente du Venezuela s’était également rendue en Chine. Delcy Rodriguez a rencontré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, qui a salué l’« amitié inébranlable » entre les deux pays. Cette visite visa à négocier des investissements de Pékin dans le secteur pétrolier, vital pour l’économie vénézuélienne, ainsi qu’une possible co-entreprise entre des groupes pétroliers des deux pays, selon l’agence de presse financière Bloomberg. C’était une « réunion de travail extraordinaire au cours de laquelle nous avons renforcé nos relations bilatérales » ainsi que « l’expansion de la coopération stratégique », a salué Delcy Rodriguez sur le réseau social X.
Les deux pays ont donc des relations très proches, et surtout interdépendantes. La Chine est notamment l’un des principaux enjeux du Venezuela. Elle lui a prêté 50 milliards de dollars dans les années 2010, Caracas remboursant ensuite sa dette par des livraisons de pétrole. Le pays latino-américain devait encore 20 milliards de dollars à Pékin en 2018.
Source : https://www.latribune.fr/economie/international/la-chine-renforce-encore-ses-liens-avec-le-venezuela-en-lui-accordant-son-plus-haut-statut-diplomatique-975997.html
Lorsque Donald Trump arrive au pouvoir en 2017, on apprend que sa cérémonie d’inauguration a été en partie financée par le Vénézuéla à hauteur de 500.000 dollars.
Paradoxalement, comme pour Sarkozy dont la campagne électorale a été financée par Kadhafi, et qui va finalement le tuer, dans la guerre de l’Otan de 2011, c’est le même Donald Trump qui a contribué à vouloir renverser le président Maduro qui avait pris la décision de financer son investiture.
L’histoire commence en 1986, lorsque Petróleos de Venezuela, SA (PDVSA) la compagnie publique de pétrole du Venezuela entre au capital de l’entreprise américaine Citgo, créée en 1910 en prenant 50% du capital et en 1990, quatre ans plus tard, achète les restants 50%.
L’opération est possible parce que les dirigeants sud-américains, connaissent le jeu, ils ont appris que dans le business du pétrole, l’argent se trouve entre les mains de celui qui contrôle toute la filière. En effet Citgo est propriétaire de 3 raffineries dans trois états aux Etats-Unis et contrôle des milliers de stations-services surtout dans la partie est du pays.
Les choses vont se gâter lorsque Hugo Chavez devient président de la République du Venezuela de 1999 jusqu’à à sa mort en 2013. Il est différent des autres présidents avec qui les Etats-Unis avaient fait le deal, il n’est pas un blanc, il est un autochtone, un Amérindien. Et cela ne va pas dans l’ordre des choses.
A sa mort, c’est un autre non-blanc qui prend le pouvoir, Maduro. Washington va tout faire pour le renverser, pour mettre en difficulté ce pays. Mais grâce aux bonnes alliances, le pouvoir est solide entre les mains de celui qui est voulu et donc voté par le peuple vénézuélien, Maduro.
Contrairement aux dirigeants pays africains, qui ne comprennent rien dans les affaires du pétrole, le président du Hugo Chavez avait très vite compris qu’il ne sert à rien comme font les africains d’aller chercher un bienfaiteur qui exploiterait le pétrole.
Maduro, vend alors les 49% de Citgo à la Russie, à Rosnef. Il est question de se préparer à la guerre finale, avec de son côté, les alliés les plus forts, la Chine et la Russie.
Si les sanctions américaines ont réussi à réduire la production vénézuélienne de pétrole de 3,5 millions de barils par jour en 2008, à moins d’un million de barils en 2016, le pays ne s’est pas écroulé parce que dans la même période, le Venezuela a reçu un prêt de 75 milliards de dollars de la Chine un coussin financier suffisamment consistant pour surmonter la crise. Surtout que l’argent prêté par la Chine ne sera remboursé que sous forme de troc, c’est-à-dire en échange de pétrole envoyé en Chine.
Le 14 octobre 2017 l’hebdomadaire américain, Newsweek titre :
“Ne vous inquiétez pas d’une guerre avec la Corée du Nord : le Venezuela est le vrai problème”
Source : https://www.newsweek.com/dont-worry-about-war-north-korea-venezuela-real-problem-685219
Le journal dit ce qu’on savait déjà, que le Venezuela a comme premier client de son pétrole, les Etats-Unis, où il envoie chaque jour, près de 800.000 barils de pétroles, transformés dans les 3 raffineries de propriété de Citgo et distribués dans les stations-services Citgo.
Pire, le Venezuela, est devenu le premier propriétaire des entreprises d’Asphalte aux Etats-Unis et donc, le pays touche de l’argent pour chaque km d’autoroute aux Etats-Unis.
D’où le titre de Newsweek : le danger ce n’est pas la Corée du Nord, mais le Venezuela. Parce que dès que les Etats-Unis ont lancé les hostilités, Caracas a immédiatement le soutien de la Russie et de la Chine.
C’est ainsi que pendant que les chefs d’état africains se bousculaient pour montrer qu’ils étaient invités à l’investiture du président des Etats-Unis, Maduro qui n’y avait pas été invité savait qu’il avait contribué au festin que ces chefs d’états africains allaient manger. Sauf que Maduro est un socialiste, c’est-à-dire du camp sino-russe, puisque Citgo est une entreprise publique vénézuélienne, là où les états africains se contentent des minables 5% comme récemment pour lé pétrole de la Côte d’Ivoire.
Ce n’est pas un hasard si le quotidien britannique a titré le 20 avril 2017 :
« Socialist Venezuela chipped in $500,000 to Trump’s inauguration »
(Le Venezuela socialiste a contribué à hauteur de 500 000 dollars à l’investiture de Trump)
« Les dons étrangers sont interdits par la loi américaine, mais la société vénézuélienne PdVSA a fait ce don par l’intermédiaire d’une filiale américaine, Citgo Petrol, peu après avoir offert une participation de près de 50 % dans Citgo à Rosneft en garantie d’un prêt de 1,5 milliard de dollars. »
Source : https://www.theguardian.com/world/2017/apr/19/venezuela-donation-donald-trump-inauguration
Pendant des années, j’ai invité les dirigeants africains à se préparer au nouveau monde qui arrive. J’ai insisté pour rappeler jour après jour, qu’il n’y que deux choix à faire entre les Etats-Unis et la Chine, non pas en fonction de qui donnaient plus de routes et d’hôpitaux, mais parce que ce ne sont pas que les noms de deux pays avaient situés sur deux continents différents, mais ils incarnent deux modèles d’économie différents et on constate déjà un clivage s’effectuer.
(…)
(…)
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Jean-Paul Pougala
Lundi le 07/07/2025