Le procès tant attendu n’a pas eu lieu, les raisons:

La loi du 29 juillet 1881,sur les délits de presse, dispose que la citation à l’origine de la plainte pour diffamation soit rédigée et défendue par un avocat du lieu de l’infraction, à défaut la procédure est annulée par le tribunal.

Pour simplifier les choses, la  requête en diffamation a été annulée parce que la multipostulation ne fonctionne pas à Bobigny, unique tribunal dans lequel Mr Simo peut être attaqué, car situé dans son département de domiciliation (la Seine-Saint-Denis), et qu’un avocat d’un Barreau étranger à Bobigny ne peut soutenir un délit de presse; ce que l’avocat de Mr Moiffo ignorait.

C’est ce qu’il s’est donc passé ce 20 octobre 2022 dans l’affaire qui opposait le journaliste Jacky Moiffo à Philippe Simo.

Il n’y a donc pas eu de plaidoyer, conséquence pas de condamnation et pas de relaxe non plus mais, si d’aventure Monsieur Simo persistait dans sa diffamation et ses insultes vis à vis de Jacky Moiffo, ou faisait une simple allusion à celui-ci dans ses diffusions, vidéos ou écrites, lui ou toute autre personne, la bonne procédure et la loi 1881 sont désormais bien connues. 

Mr Moiffo et son avocat étudient la possibilité d’entamer une nouvelle assignation pour réclamer les dommages et intérêts sur le plan civil.  JMTV+

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