Dans cette seconde partie, il est encore, et toujours, question de harcèlement au sein de l’armée française. La démolition programmée, et organisée, par la hiérarchie semble devenu le sport militaire le plus prisé. L’adjudant-chef Gérard Guédon nous raconte son calvaire fait de pression, de sous-entendu, d’intrusion dans sa vie personnelle. Il nous parle aussi du dénie de certains supérieurs qui ne reconnaissent pas le harcèlement, bien que sachant bien son existence au sein du corps, parce que “reconnaître qu’un chef est harceleur serait synonyme de remise en cause de l’institution”.

LES FEMMES QUI SUBISSENT DES VIOLS…

Dans ce corps opaque, qui semble être une forteresse infranchissable, le viol d’une femme par son supérieur hiérarchique ne semble émouvoir personne non plus; ceci serait, tout simplement, un moyen pour “parfaire sa sexualité”.

LES BLESSES DE GUERRE

L’adjudant Franck Ridel, blessé de guerre en Afganistan, raconte une histoire ubuesque; on aurait du mal à le croire s’il n’était pas en plateau pour l’exprimer. Les blessés de guerre n’ont guère plus de considération que cela en France, un peu comme aux Etats-Unis, ils sont généralement presque abandonnés, ce que confirme Paul Morra, Président de l’Association des Force Armées Réunies(AFAR). Pour pousser le visse, lors des annotations annuelles occulteraient même, pour certains d’entre eux, les opérations extérieurs, comme c’est le cas pour cet adjudant, qui par amour pour son métier a laissé filer son amour de vie, mère de ses deux enfants. Au vu de ceci une question se dégage spontanément; comment peut-on ainsi traiter ceux-là même qui ont la lourde mission de défendre la Patrie et ses intérêts?

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