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Le Cameroun est aujourd’hui un pays exsangue, asphyxié, en faillite…dans lequel vit un peuple anesthésié par violence et la douleur de son quotidien.

Alors qu’on serait en droit d’attendre, dans un sursaut d´orgueil, une oxygénation de la vie politique et économique, on découvre des dirigeants, accrochés à leur pouvoir moribond, menaçant de faire des forces de l´ordre, une machine à broyer le peuple (MOULINEX), au cas où ce dernier oserait revendiquer quelques droits et libertés.

Sur le plan économique, la diaspora camerounaise, qui est des plus entreprenantes et dynamiques, aurait dû être pour tout régime soucieux du devenir d’un pays, la bouée…

Mais au contraire, tout est fait pour priver le Cameroun de cette “énergie atomique”, notamment par une loi d’apartheid sur la nationalité, qui décamerounise tout Camerounais qui acquiert une autre nationalité. De même, tout Camerounais vivant à l’étranger, soupçonné d’être critique envers le régime BIYA, se voit refuser le renouvellement de son passeport Camerounais et ceci dans le dessein criminel de conserver, à tout prix, le pouvoir.

Le Cameroun est donc devenu une espèce de DJOUDJOUKALABALAND, dont l’état épouvantable des infrastructures routières est un condensé…

C’est pourquoi, il faut apprendre à cette clique d’imposteurs, à ces happy few (rares privilégiés), qui mangent dans la porcherie Camerounaise, à avoir honte. Il faut les congédier.

Le modèle d’État sauvage, villageois, tribaliste, d’une économie de rente et de corruption, n’est plus acceptable.

La résilience observée dans le peuple, ne tient qu’à la fin de vie de BIYA, qui pour ce peuple signifie la fin de son régime.

Toute tentative de reproduction de cet État sauvage, rappelera à la mémoire de la dictature camerounaise, que ce peuple qu’on dit indolent, a fait la guerre des indépendances, a fait les villes mortes des années 1990, a fait les émeutes de la faim en 2008 et est prêt désormais au sacrifice suprême, pour défendre son droit d’aspirer, comme tous les peuples de la terre, à la liberté, à la démocratie et à la Prospérité.

Amedee Dimitri Touko Tom

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