par Thalf Sall

Au Mali, les jeunes se lancent de plus en plus dans l’entrepreneuriat. Ils entreprennent et développent des projets porteurs de richesse et d’emploi. La plupart sont dans l’entrepreneuriat social, mettant en œuvre des solutions innovantes contre des problèmes sociaux. A la découverte de quelques-uns parmi eux.

A 20 ans, Adiara Samaké à la tête d’une start-up de production et de vente de fraises


Les fraises de Samaké Adiara sont de bonne qualité, de plus en plus prisées par les consommateurs locaux.

20 ans et elle est déjà dirigeante d’entreprise ! Titulaire d’un Bachelor option Gestion financière, obtenu en Europe, Adiara Samaké a décidé de retourner dans son pays d’origine, le Mali, pour s’engager dans l’entrepreneuriat. Dès son retour, elle a rapidement créé une start-up pour produire dans des conditions naturelles et vendre des fraises. Elle prend bien soin de ses fraises qu’elle cultive en hors sol ou en sol, sous divers types d’abris. Et ce, en tenant compte surtout des réalités du bassin de production au Mali. En raison de la qualité de ses fruits, ils sont de plus en plus prisés par les consommateurs locaux. L’objectif de son engagement est de contribuer aux efforts de son pays visant à atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaire et créer des emplois durables pour la jeunesse. Promotrice de FraiseSey, Adiara Samaké veut valoriser le « Made in Mali pour le développement durable ».

Ali Camara dans l’entrepreneuriat depuis 2013

277816967_161059689626184_431529108582557758_n
277783885_161059729626180_5833298359047184165_n
277678933_161059666292853_8915417012344063860_n

Ali Camara s’est vite lancé dans l’entrepreneuriat.

Titulaire d’un « diplôme fondamentale (DEF) », Ali Camara s’est vite lancé dans l’entrepreneuriat. En 2013, il avait travaillé dans une mine d’or à Keniéba dans la région de Kayes. Plus tard, il a créé son entreprise, Camara & Frère, pour être à son propre compte. Elle est spécialisée dans l’import-export, l’achat, la vente et la transformation de l’or à Gao. « Tout ne doit pas venir de l’Etat. L’entrepreneuriat demeure une bonne alternative au chômage des jeunes. Nous devons nous battre pour réaliser nos rêves », a-t-il confié. Créer une usine de raffinerie d’or à Gao. Tel est son projet.

Hawa Bane, 25 ans, dans l’artisanat

278288510_160908156308004_8575013923552281136_n
278225978_160908606307959_4608460848762567524_n
278178403_160908446307975_1929820143436340158_n
278124354_160908579641295_2459074805782693119_n
278118745_160908356307984_8416902907155448902_n
278098533_160908199641333_5775177897990566207_n
277819997_160908382974648_6776841470513587415_n
277818699_160908419641311_3503194079092722462_n
277815014_160908539641299_1271455120780502184_n
277809229_160908299641323_8400052461982756596_n
277797014_160908472974639_3539205204884596721_n
277795527_160908499641303_3118493208524252445_n
277672794_160908799641273_362339741279650752_n
277672512_160908729641280_2398545926623813016_n
277671860_160908759641277_6941917640336618810_n
277798876_160908122974674_6130565876253515135_n

Avec sa petite entreprise “Hawax”, Hawa Bane fabrique et vend des produits artisanaux.

Hawa Bane a 25 ans. Après avoir terminé ses études en 2016, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat pour, à l’en croire, « s’épanouir et aider la communauté ». Avec sa petite entreprise dénommée “Hawax”, elle fabrique et vend des produits artisanaux tels que les sacs à main, les boucles d’oreilles, les bracelets, les nœuds papillons, la couverture des cahiers et autres. « J’ambitionne dans les jours à venir de sortir de l’artisanat pour passer à l’industrialisation afin de mieux contribuer au développement du Mali », a-t-elle annoncé. Comme quoi, elle a un rêve et entend se battre pour le concrétiser.

Aissata Diakité, transformer et valoriser les produits locaux

278178075_160866812978805_5109657225673846454_n
278088060_160866876312132_1401492290443236843_n

Aissata Diakité, dirigeante de Zaaban Holding.

L’histoire d’Aissata Diakité est presque que similaire à celle d’Adiara Samaké. Après ses études en France, elle retourne au Mali pour transformer et valoriser les produits locaux. Passionnée par l’entrepreneuriat, elle crée le groupe Zaaban Holding. Plus de 400 millions de F CFA ont été investis dans la transformation des produits locaux. Ses mérites sont reconnus et salués dans son pays et au plan international avec l’obtention d’une vingtaine de distinctions honorifiques.

Production de melon et de pastèque à Salla

278182619_160724136326406_7402418772262583410_n
278064042_160723922993094_7567865989837682601_n
277815036_160723949659758_1568320279647270498_n
277806369_160724052993081_604273614091702613_n
277793390_160723982993088_1886780401027079880_n
277793114_160724102993076_977927313913498081_n
277740310_160724019659751_8068913858560539091_n

A Salla, la société d’IBI Group produit des pastèques et des melons.

Faire du Mali, un pays autosuffisant et exportateur de pastèque et de melon dans un avenir proche. C’est l’objectif de la société d’IBI Group, spécialisée dans l’agrobusiness. Et pour gagner ce pari, à Salla, sur la route de Koulikoro, elle produit des melons et des pastèques de « qualité exceptionnelle mis sur le marché pratiquement à moitié prix ». Le melon est un fruit savoureux, parfumé et facile à cultiver. Originaire d’Afrique de l’Ouest, la pastèque, quant à elle, est appréciée pour son grand pouvoir rafraîchissant mais aussi pour sa forte teneur en vitamines.

Related Posts