Le 10 mai 2016, dans sa décision rendue au visa de l’article 14 de la Convention, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU a conclu que «les faits dont il est saisi font apparaître une violation par l’Etat partie des articles 2 et 6 de la convention». En d’autres termes, pour le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU, les juridictions internes ont gravement manqué à l’obligation déontologique qui leur est faite de respecter et de faire respecter le principe d’équité et d’impartialité dans l’application de la loi relative à la lutte contre la discrimination raciale en France. Par courrier du 18 août 2016, Laurent GABAROUM a exprimé au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU le principe fondamental concernant le droit à réparation des victimes flagrantes du droit international des droits de l’homme en matière de discrimination raciale. Par courrier en date du 12 septembre 2016, Laurent GABAROUM a communiqué la décision du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU à la Cour d’appel de Versailles et à l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS en leur indiquant que «En application des dispositions de la résolution 60/147 du 16 décembre 2005 de l’Assemblée Générale de l’ONU, la décision du Comité des droits de l’homme de l’ONU confère à Monsieur GABAROUM un droit à réparation pour le préjudice résultant de la violation des articles 2 et 6 de la Convention de l’ONU ce qui rend sans objet la poursuite de la procédure d’appel».

De façon similaire, le 29 janvier 2018, Laurent GABAROUM a mis fin au recours en révision qu’il a formé devant la Cour d’appel de Paris à l’encontre de l’arrêt, du 12 septembre 2006, devenu sans objet. Etonnant étonnement, pour transgresser, travestir, pervertir, et maquiller la vérité, l’Alliance RENAULTNISSAN-MITSUBISHI MOTORS a multiplié les interprétations spécieuses visant à tordre les faits et à mettre en échec la décision du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU susceptible d’entacher son image et de nuire à sa réputation. Pour tenter de justifier l’injustifiable tout en se réfugiant derrière des arguties juridiques, l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS se met alors à planer au-dessus du droit international des droits de l’homme en matière de discrimination raciale au point de s’autoproclamer juge de la constitutionnalité des lois en France n’hésitant pas à prendre des libertés avec l’article 55C de la Constitution française dans l’unique but d’entretenir et d’installer la confusion dans les esprits. 8 C’est un procédé désormais classique visant à la déstructuration et à la délégitimation de la décision du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU de manière à affaiblir les institutions de l’ONU, notamment d’imposer à Laurent GABAROUM, hors du cadre de l’ONU, des accommodements déraisonnables et des renoncements indolents, synonyme de reniement et d’impuissance. Dans tous les cas, c’est une erreur que d’entretenir l’illusion que Laurent GABAROUM accepterait, en désespoir de cause, un marchandage imposé, en catimini, sous la férule du noyau dur de suprémacistes DRH de l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS. Notamment de faire l’impasse sur la décision du Comité de l’ONU au point de se résoudre à exclure toute réparation complète du préjudice subi, en méconnaissance et au mépris des traités internationaux signés et ratifiés par la France. Quoi qu’on en pense, l’attitude indigne de l’Alliance RENAULT-NISSAN-MITSUBISHI MOTORS dans «l’Affaire GABAROUM» suscite un énorme malaise et participe sûrement à la banalisation du racisme et de la discrimination raciale en France. Pour la leçon de l’histoire et pour que la France ne bafoue pas ses propres idéaux, il nous revient en mémoire le préambule de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme : «La méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l’humanité et l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, est à proclamer comme la plus haute aspiration de l’homme.» (FIN)

Laurent GABAROUM

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