*-  Arrivée à Yaoundé le 3 février 1958, avec pour mission de « dénouer la situation, mais sans instructions précises, sauf l’accord du gouvernement pour éliminer MBIDA…à lui de voir comment. »

*- 4 février : le Haut-commissaire « expose froidement au Premier camerounais que la seule façon d’en finir avec l’UPC de réaliser rapidement, dans la légalité, le programme du parti illégal : indépendance et réunification. Le parti d’UM NYOBE sera acculé à une alternative : rentrer dans le jeu légal ou dévoiler que ses buts réels sont différents de ceux qu’il proclame, et qu’il est un pion du communisme international. Evidemment MBIDA n’est pas d’accord. »

*- 7 et 8 février : déplacement de Jean RAMADIER et André Marie MBIDA en pays Bassa, où le Haut-commissaire « veut se rendre compte sur place de la situation militaire. » MBIDA « en profite pour tenir des propos martiaux et racistes, proclamant que si les maquisards ne se rallient pas,   « tout le Cameroun se liguera pour exterminer les Bassas. » 

*- 10 février : « RAMADIER fait sensation devant l’Assemblée législative : « Nous vous aiderons à faire le Cameroun, déclare-t-il, et, l’ayant fait, nous reconnaîtrons son état national et son indépendance, et même l’union des deux Cameroun. »

*- 11 février : réunion du gouvernement en présence du Haut-commissaire. « MBIDA manifeste sa colère : RAMADIER jette de l’huile sur le feu en observant qu’indépendance et réunification ressortissent aux compétences que le statut a réservées au gouvernement français. » LA MISSION RAMADIER / Ph. GAILLARD (Le Cameroun) p. 219. Samuel MBAJUM, journaliste à la retraite

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