

(texte)
Ils nous avaient promis la rupture.
Ils ont juré sur nos douleurs, nos martyrs, nos terres souillées.
Ils ont crié “patriotisme”, “souveraineté”, “émancipation”.
Mais aujourd’hui, que reste-t-il ?
Une révolution confisquée, infiltrée, dénaturée par les marionnettes de l’ancien ordre.
Une AES vidée de sa substance, pilotée depuis les coulisses par ceux-là mêmes qu’on croyait avoir chassés.
L’AES INFILTRÉE AU SOMMET : UNE PIÈCE OÙ LES TRAÎTRES JOUENT LES HÉROS
Ce n’est plus une hypothèse.
L’AES est infiltrée. Et cette infiltration vient d’en haut, du plus haut sommet.
Les décisions ne répondent plus à la logique populaire.
Elles obéissent à des réseaux opaques, pilotés par Mahamadou Issoufou, son clan, ses protégés, ses courroies de transmission.
Le général Abdourahmane Tiani ne gouverne pas. Il exécute.
Il est le produit d’un système façonné par Issoufou, l’homme qui n’a jamais quitté le pouvoir, mais s’est fondu dans les murs, comme une ombre toxique.
Assimi Goïta, au lieu de tenir la ligne de rupture, est aujourd’hui pris dans une toile tissée par sa compagne, Fatoumata Batouly Niane.
Une milliardaire omnipotente qui dicte la loi, manipule les nominations, contrôle les marchés publics et l’or du Mali, pendant que le peuple peine à manger.
Ces figures ne sont plus des symboles de transition.
Elles sont devenues les agents d’un sabotage intérieur.
MAHAMADOU ISSOUFOU : L’ARCHITECTE DE L’INFILTRATION
Il n’est plus président, mais il reste le véritable centre de gravité du pouvoir nigérien.
Il contrôle les nominations à la présidence et dans l’armée.
Il tire les ficelles des réseaux diplomatiques et médiatiques.
Il orchestre des deals souterrains avec Paris et Abidjan.
Il récupère même certains activistes “repentis”, désormais promus ministres ou conseillers.
Mahamadou Issoufou est le cheval de Troie de la Françafrique dans l’AES.
Ses marionnettes exécutent pendant qu’il orchestre la trahison de la révolution.
UN ACTE DE DISTRACTION : LA FRANCOPHONIE POUR DÉTOURNER DU FCFA
On nous a annoncé une grande victoire : la sortie de la francophonie.
Mais ce n’était qu’une diversion.
Le vrai combat, c’est la sortie du FCFA. Et sur ce point, silence total.
Pas de calendrier.
Pas de rupture.
Pas de courage.
Pourquoi ce silence ?
Parce que ceux qui dirigent ont été retournés.
Parce que l’infiltration a pour but de neutraliser la révolution de l’intérieur, sans bruit, sans fracas.
Pendant que le peuple applaudit la sortie de la francophonie,
les banques centrales restent captives,
les flux financiers restent contrôlés,
les monnaies restent colonisées.
LES PÈRES FONDATEURS MARGINALISÉS
La révolution AES n’a plus de colonne vertébrale.
Depuis que Choguel Kokalla Maïga et Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla ont été écartés ou marginalisés, l’alliance tourne en rond.
Plus de cohérence dans les prises de position.
Des partenariats contradictoires, comme avec l’Algérie, pourtant hostile au Mali.
Des nominations absurdes.
Des choix politiques qui trahissent l’idéal panafricain.
La ligne révolutionnaire a été abandonnée au profit du clientélisme, de l’opacité et de l’opportunisme.
LE BURKINA FASO : DERNIER BASTION DE LA DIGNITÉ
Et pourtant, au milieu de cette trahison généralisée, un homme résiste.
Ibrahim Traoré, capitaine du peuple.
Celui qu’on a tenté d’assassiner plus de fois que tous les autres chefs d’État de l’AES réunis. Pourquoi ?
Parce qu’il est le seul à n’être pas infiltré.
Pas de compromission avec les anciens réseaux.
Pas de villas à l’étranger.
Pas d’épouse milliardaire ni de mentor manipulateur.
Pas de fortune cachée.
Juste un soldat du peuple.
Il équipe son armée, expulse les ennemis de l’intérieur, construit des écoles, rétablit la production nationale, redonne espoir à une jeunesse sacrifiée.
Ibrahim Traoré est la cible parce qu’il est la lumière.
Les autres sont protégés parce qu’ils sont les relais de l’obscurité.
LE PEUPLE TRAHI DOIT SE RELEVER
Le peuple n’a pas souffert pour une AES infiltrée.
Le peuple n’a pas résisté pour voir Fatoumata Batouly Niane régner depuis les coulisses,
ni pour que Tiani soit le pantin d’Issoufou.
Le peuple exige :
La purge des infiltrés.
Le retour à l’idéal révolutionnaire.
Une sortie réelle du FCFA.
Le retour des pères fondateurs.
Une AES refondée, alignée avec les aspirations populaires.
POUR UNE VÉRITABLE RÉVOLUTION PANAFRICAINE
Assez de trahison.
Assez de duplicité.
Assez de diversion.
Le temps est venu de démasquer les infiltrés,
de restaurer la flamme révolutionnaire,
et de reprendre en main l’avenir de notre Afrique.
L’Afrique ne sera libre que lorsqu’elle cessera d’être trahie par ses propres fils.
Fadi Gaskiya