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Tu es sûr que ton pays est encore sous votre ancien maître français ou britannique ? Pour le savoir, Viens le découvrir à la bourse de Londres.

Ou voici pourquoi les États Unis s’opposent au projet de construction de la plus grande ambassade de Chine en occident 20.000 m2, en face de la Bourse de Londres.

On avait peut-être pensé à tout, sauf que le nouveau maître du monde, la Chine, décide de prendre ses quartiers généraux, dans la capitale, Londres de l’un des deux (Royaume Uni et France) qui ont truandé le monde pendant 2 siècles, pour gérer sa liste de courses des entreprises que les colonisateurs avaient utilisé pendant des siècles pour spolier l’humanité et renflouer leurs caisses.

Il y a quelque chose que les dirigeants africain ignorent : ils passent tout leur temps en occident pour chercher désespérément les investisseurs qui viendront exploiter leur sous-sol, alors que quelque soit l’entreprise qu’ils vont trouver à travers cette initiative, il y a de très forte chance qu’elle ira à son tour trouver un repreneur en Chine, une entreprise publique chinoise, le seul pays qui aujourd’hui a la caisse.

Voilà pourquoi la Chine vient de décider de faire de son ambassade à Londres, un vrai centre de décision de tout ce qui va nous arriver en Afrique sur le plan économique.

Question : Au Cameroun, vous croyez que les milliers d’hectares des plantations de palmiers à huile de la Socapalm que le gouvernement camerounais a fait cadeau au français Bolloré vont finir possédés par qui ?

Vous croyez que tout le réseau des chemins de fer du Cameroun, que poussé par le FMI, le gouvernement du Cameroun a vendu à SDV (groupe Bolloré) à 1 Franc symbolique, va finir en friche, en lieux de cultes chrétiens ou aux mains de qui pour être sauvé à la fin ?

Réponse : la Chine bien sûr ?

Question : Comment ?

Réponse : Depuis la bourse de Londres bien entendu !

Lisez cette leçon. Vous allez comprendre pourquoi c’est peut-être déjà le cas.

Le terrain a été acheté par la République Populaire de Chine en 2018, mais ce n’est que maintenant que vos t débuter les travaux de ce qui va devenir le plus grand centre d’une mission diplomatique de la Chine en occident, avec plus de 100 logements pour le personnel de l’ambassade.

Mais les États Unis s’opposent.

Raison invoquée ?

Espionnage et Situation géographique très sensible, dans le quartier de la Bourse de Londres où la Chine a investi beaucoup d’argent.

C’est d’ici à la bourse de Londres que la Chine met la main sur toutes les entreprises qui l’intéressent.

C’est pour cela que lorsque les naïfs insultent la Chine en Afrique, très souvent, ils ne savent pas que l’entreprise canadienne ou britannique qui exploite leur pétrole ou leur or est en fait une entreprise déjà passée sous pavillon chinois, depuis, ici à la bourse de Londres.

C’est par exemple d’ici à là-même bourse de Londres qu’une entreprise chinoise, Sinochem, première entreprise chimique du monde, créée par le président Mao en 1957, est devenue le premier propriétaire du foncier agricole du Cameroun, tout simplement en achetant les 100% de l’entreprise de Singapour qui possédait Hevecam.

C’est aussi d’ici qu’en achetant Rio-Tinto à 15 milliards de dollars, la Chine est devenue pendant un certain temps, actionnaire de Alucam au Cameroun.

C’est depuis la bourse de Londres que sans jamais avoir vendu un seul grain de semences en Europe, encore moins e’ Afrique, Sinochem est devenue le premier semencier d’Afrique, d’Europe et du monde, tout simplement en achetant le Suisse Sygenta à 35 milliards de dollars.

Quand tu as la caisse, tu peux posséder le monde.

C’est d’ici à la bourse de Londres que la Chine possède l’essentiel de ce qui compte en extractions minières en Afrique, même si les dirigeants africains eux-mêmes ne sont pas toujours au courant.

Comme Karl Marx, l’avait anticipé, nous sommes en présence de l’évolution du capitalisme à travers la mobilité du capital.

Ce n’est pas un hasard si la nouvelle ambassade de Chine en construction à Londres fait déjà frémir Washington, vu les liens qu’il y a entre la Bourse de Londres et Wall Street, la principale bourse des Etats-Unis.

C’est parce que ce ne sera pas seulement une ambassade au sens classique des missions diplomatiques. Mais un centre de décision économique d’ampleur mondiale, pour décider du sort des entreprises, notamment qui va tomber en faillite et qui on va sauver.

Les 4 premières banques du monde sont chinoises. Et la cinquième, la banque américaine JP Morgan reconnaît elle-même qu’elle ne fait pas de poids, face à ces 4 chinoises.

La raison est que : ces quatre premières banques mondiales qui sont toutes chinoises, s’appuient sur des mastodontes entreprises publiques industrielles chinoises. Ce qui n’est pas le cas des États-Unis où l’état n’est en réalité propriétaire d’aucune usine.

Le budget de la Nasa était de 25 milliards de dollars en 2024. Et sur ce montant, elle a reversé 22 milliards à SpaceX de Elon Musrk pour faire le travail de conquête spatiale à sa place. Il s’agit d’un modèle où l’état est absent des vrais enjeux, en dehors du moment de payer la facture.

Washington fait pression pour que Londres invalide le projet de construction, au motif d’espionnage possible de la bourse de Londres ou des communications avec Wall Street à New York.

Mais Londres est bien content d’être l’endroit où après Pékin et Shanghai, la Chine va décider d’une bonne partie de l’économie mondiale.

C’est aussi un pied de nez à Washington, lorsque Pékin a choisi Londres comme l’endroit pour la prochaine rencontre pour les négociations en cours sur les tarifs douaniers entre la Chine et les États-Unis. Pékin donne déjà à Londres une place d’une centralité mondiale qu’elle avait perdu, avec la fin de son empire colonial, accélérée par l’indépendance des Etats-Unis en 1776.

Pour information, à cause de sa position historique, comme pays colonisateur des Etats-Unis, Londres a été pendant plus de deux siècles, le seul pays du monde où Washington n’était pas propriétaire du terrain de son ambassade, mais toujours en location.

Il faut toujours faire attention disaient-ils à Washington, au pays qui vous a colonisé, car l’idée de la mise sous tutelle des autres est toujours dans sa tête.

Il faut attendre le président Obama, pour que débute la construction d’une Ambassade sur un terrain appartenant à l’état américain, mais que son successeur, un certain Donald Trump va refuser d’inaugurer au motif qu’il a couté trop cher : 1 milliard de dollars.

Le Royaume Uni, est dans l’Otan, mais ne dispose pas d’autonomie stratégique opérationnelle. Il y a des bombes atomiques américaines sur le sol britannique, mais en cas de guerre, comme la Russie, avec l’Ukraine avant le Mémorandum de Budapest du 5/12/1994, seul Washington a les codes des bombes nucléaires, qui stationnent au Royaume Uni.

C’est en quelque sorte, Pékin qui est en train de remettre Londres au cœur du jeu financier du nouveau monde. On peut donc deviner de quel côté va pencher la décision politique de Londres dans le bras de fer entre Pékin et Washington au sujet de cette nouvelle Méga-Ambassade de Chine.

Car c’est désormais de cette nouvelle ambassade londonienne que partiront les futurs négociateurs chinois dans de nombreux contrats d’investissements à l’étranger de l’argent des contribuables chinois.

C’est aussi ici, que siège l’un des plus redoutables tribunaux d’arbitrage pour trancher des disputes avec les États mauvais payeurs, ou les États voyous qui se croient malins, et tentent de s’accaparer les investissements étrangers dans leurs pays.

À ce point, on ‘e peut pas exclure que la Chine va finir par joindre le Club de Londres, cette association des bailleurs de fonds pour l’instant occidentaux, comme le Club de Paris, qui mettent à genoux tout pays débiteur qui n’ arrive pas à rembourser sa dette, à forcer d’accuser la Chine que ses prêts concessionnaires à 2% pour la construction des infrastructures sont des pièges de la dette.

En tout cas, seul avenir nous le dira. Je me limite à vous informer de la direction que prend le nouveau monde.

Je me demande juste ce que vont maintenant faire, ceux qui en Afrique préfèrent rester sous le contrôle des entreprises multinationales occidentale, avec le slogan idiot :

“On ne quitte pas un maître pour un autre”,

lorsqu’ils vont découvrir que depuis la bourse de Londres, ils avaient en réalité déjà changé de maître.

Jean-Paul Pougala

Mardi le 10 juin 2025

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