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Leçon de Géostratégie Africaine de Jean-Paul Pougala.
En Afrique, la structure étatique est faible que le plan organisationnel, politique et surtout, idéologique.
L’homme politique africain, que le modèle de son maître français ou britannique, promet, oubliant de fait que les nations impérialistes peuvent se permettre le luxe de promettre, pour rechercher la paix sociale mais en puisant que le magot volé au monde entier.
L’administration publique africaine ne dispose pas d’un tel pactole, il est donc hasardeux pour les politiciens africains de promettre.
l’Afrique a en priorité, besoin non pas de consommer ce qu’elle n’a pas ou ce qu’elle est incapable de produire, mais de faire des efforts, des sacrifices, pour être en capacité de ne pas juste survivre, mais se donner une autonomie, dans la production de richesses.
Il ne sert à rien de promettre l’eau potable à tout le monde, sans au préalable se demander où on prendra les moyens pour l’entretien de la station de potabilisation et surtout du réseau de distribution.
C’est parce que l’état africain n’a pas les moyens d’offrir l’eau à tous les africains que les membres de notre collectif,sont formés pour prendre le relai, là où l’état est défaillant.
Nos jeunes ont l’expertise et ont pris le temps de se donner le capital nécessaire, pour contribuer au développement du continent africain.
A Bafang, nous leur avons enseigné comment partir de la Géographie pour situer les solutions des problèmes les plus urgents du continent africain.
De la production d’électricité, a la gestion de la production et la direction d’eau dans les maisons, les Nouveaux Industriels Africains de la Pougala Academy en parfait Sous-marinage sont en train de créer de nouveaux villages africains, de nouvelles agglomération pour offrir une vie décente à nos habitants, sur la base de la Géostratégie apprise à Bafang.
Les villes africaines actuelles sont toutes sans exception, des villes coloniales, c’est-à-dire, conçues pour répondre à des exigences coloniales, une prison à ciel ouvert,sans égouts des colonisés et non pour
Le moment est venu pour nos jeunes passés par Bafang, de re-inventer nos espaces de vie, avec le capital généré dans les activités industrielles créatrices de richesses.
Nos villages actuels ne sont pas toujours installés sur des sites optimums, pour y faire vivre agréablement les populations. Dans beaucoup de pays, pour beaucoup de nos citoyens qui revendiquent d’y appartenir, ils n’ont de valeur que comme leur cimetière à ciel ouverte. Et puis c’est tout.
L’Institut d’Etudes Géostratégiques (ieg) à travers la Pougala Academy, forme les jeunes à Bafang, pour créer de nouveaux villages, de nouvelles agglomération pour la vie et non plus destinées a la mort uniquement.
La création de nos nouveaux espaces répondent à des exigences Géostratégiques optimales, pour permettre de donner à tous les nouveaux habitants, l’eau potable, l’électricité, le gaz de ville, la communication internet en fibres optiques et surtout, des emplois qualifiés dans les usines qui nous appartiennent, en proximité de nos lieux d’habitation; Sans oublier la mobilité de ces citoyens qui nous rejoignent et les structures éducatives et hospitalière de santé, que nous mettons à leur disposition.
C’est en tout cas le thème principal de la rencontre des Insoumis diplômés à la Pougala Academy, qui s’est tenue, à Cotonou, dimanche le 18 mai 2025.
Ceux qui ont gagné assez d’argent à travers l’industrie, savent depuis Bafang, les différentes étapes de la suite de cette aventure que nous menons ensemble, pour l’avènement d’une autre Afrique à la prospérité partagée.
La révolution ne se fait pas avec la masse populaire, mais il suffit de quelques citoyens conscients des enjeux, et qui se sont au préalable donnés les moyens de se sauver eux-mêmes, avant de prétendre sauver les autres, sauver l’Afrique.
C’est nous africains que l’Afrique attend en priorité .
Tout le problème est celui de savoir si nous savons répondre outillé à cet appel, ou juste pour continuer à exceller dans le bavardage et la diversion comme nos prédécesseurs.
Les intellectuels africains se divisent en deux parties, il y a ceux qui bavardant et ceux qui inscrivent leur nom dans l’histoire positive de la nouvelle Afrique en construction par les africains, grâce aux actions révolutionnaires sur le terrain.
Et toi, tu fais partie de la première catégorie ou de la deuxième ?
Jean-Paul Pougala
Vendredi le 23 mai 2025