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Comment 40 pays de l’Occident ont profité des lacunes de Zelensky en intelligence financière pour piéger l’Ukraine et planifier sa spoliation jusqu’en 2068

(texte)

(Extrait de la Leçon d’éducation financière n° 1389 de Jean-Paul Pougala accompagnée de 4 livres en PDF à télécharger sur www.pougala.net sur comment l’aide militaire et financière des Etats-Unis à l’Europe pour combattre Hitler a permis de spolier la France et le Royaume Uni et a mis fin à leurs empires coloniaux, ouvrant la voie aux indépendances des pays africains)

Nous sommes le premier janvier 2024. C’est la date anniversaire de l’Indépendance de mon pays le Cameroun, mais les politiciens refusent de fêter cette date anniversaire, parce qu’ils n’ont pas l’intelligence de comprendre que sans la deuxième guerre mondiale qui a affaibli la France et le Royaume Uni, cette indépendance n’aurait probablement jamais eu lieu.

Les Etats-Unis ayant profité de la même loi qu’elle a votée en mai 2022 pour l’Ukraine appelée “loi prêt-bail” ou la “Lend-Lease Act” adoptée par le Congrès des États-Unis en mars 1941 et appliquée jusqu’en août 1945, pour littéralement spolier le Royaume Uni et la France, contribuant ainsi à effacer de fait leurs empires coloniaux.

Sans cela, il est très probable que cette indépendance que certains minimisent au point de refuser de la commémorer, n’aurait jamais eu lieu.

Et comme nous le verrons dans cette leçon, dans un document de l’Armée Américaine, si en plus, la France ne voulait pas se concentrer dans la seule colonie de peuplement qui lui restait, l’Algérie, très probablement, la vague des indépendances africaines en 1960 n’aurait jamais eu lieu.

Malgré tout cela, les politiciens dans mon pays le Cameroun vont passer ce premier janvier 2024, comme les 52 précédents, sous silence, comme si, sortir de plusieurs siècles des griffes de trois prédateurs européens, l’Allemagne, la France et le Royaume Uni était juste anecdotique pour le Cameroun, et rien de très important.

La vérité est que les dirigeants de ce pays, qui sont sortis de l’école coloniale française de la Sorbonne, sont en toute bonne foi convaincus de la propagande française, la même à laquelle croient les dirigeants ukrainiens, d’avoir à faire à des pays européens qui sont les chantres de la liberté et de la prospérité, sans à aucun moment se poser la bonne question : liberté pour qui ? Pour le bourreau ou pour sa victime ?

Hier, dernier jour de l’année 2023, dimanche 31/12/2023 à 12h53, le philosophe français, Alain Finkielkraut fait ces 3 déclarations qui ont retenu mon attention, dans l’émission « Grand Entretien » sur la télévision d’information en continu, LCI :

1) “L’Ukraine est l’avant-poste de la civilisation européenne”
2) “Poutine représente un danger pour son peuple et la fatalité du malheur russe”
3) “Aux Etats-Unis comme en Europe, la réaction à l’invasion en Ukraine a été salutaire”.

DE QUOI S’AGIT-IL ?

Dans le système capitaliste, les amis ça n’existe pas. Il existe juste des prédateurs et les proies, les bourreaux et leurs victimes.
Et dans la leçon d’aujourd’hui, vous allez comprendre que dans le système libéral occidental, les bourreaux ne sont pas toujours ceux que vous croyez.

Depuis le 24 février 2022, le monde entier assiste à l’indignation, la fureur et la révolte de 40 pays d’Occident avec en tête les Etats-Unis sur les comportements inacceptable disent-ils de la Russie, d’avoir envahi un pays libre et démocratique comme l’Ukraine et qu’il faut à tout prix arrêter cette agression, pour éviter que d’autres pays aient demain la même idée.

Tout le monde entier connait Boucha, la ville où la Russie aurait fait de nombreuses victimes civiles ukrainiennes ; le monde entier sait que Poutine a déplacé les enfants, peu importe la raison, mais ce geste est si ignoble qu’il mérite un mandat d’arrêt de la cour Pénale Internationale.

Et puis, le 7 octobre 2023, arrive les tueries du Mouvement Hamas en Israël, avec 1200 morts, suivies des représailles d’Israël encore en cours, avec plus de 21.000 morts.

Et là, le monde entier se rend compte que les comptes ne sont pas nets, qu’il y a quelque chose qui ne va pas. On se pose soudainement 1000 questions à la fois, sur la raison du silence de la Cour Pénales Internationale devant les milliards d’enfants tués par Israël à Gaza. Sauf qu’à ces questions, le monde se donne les mauvaises réponses.

Personne ne comprend pourquoi Poutine doit être arrêté pour des enfants des orphelinats du Donbass, déplacés en lieux sûrs en Russie, alors que Netanyahou, le premier ministre israélien peut tuer autant d’enfants palestiniens sans rien risquer, même des reproches.
On s’indigne et on parle de deux poids, deux mesures. Sauf jamais toucher la vraie raison de ce double standard.

Et la vraie raison est financière. La vraie différence entre la Palestine et l’Ukraine est qu’il n’y a rien à spolier en Palestine, il n’y a rien à voler. Alors que l’Ukraine, ce sont les mines du Donbass, ce sont les plantations infinies des plaines de la Nouvelle-Russie, ou Novorossia, le nom d’un territoire de l’Empire russe formé en 1764 au nord de la Mer Noire, qu’aujourd’hui la Russie revendique en Ukraine et qu’il faut braquer et les soustraire aux Ukrainiens.

Cette histoire commence mardi le 02/12/14.
Après le coup d’état fomenté par les Etats-Unis qui a renversé le président démocratiquement élu Ianoukovitch, le nouveau président Petro Porotchenko forme son gouvernement.

A la surprise générale, les 3 membres clés de ce gouvernement arrivent tout droit de Washington et doivent revoir leur nationalité ukrainienne la veille du jour où ils prêtent serment.

Il s’agit d’une Américaine, un Géorgien et un Lituanien.

«Nous devons intégrer dans notre gouvernement les meilleures compétences internationales», a déclaré le président Petro Porochenko pour tenter de justifier à son opinion publique, la honte et l’humiliation du fait que Washington lui a imposé 3 étrangers dans son gouvernement et à des potes ministériels clé.

Avant d’atterrir en Ukraine pour être nommée ministre des Finances, Natalie Jaresko, une Américaine d’origine ukrainienne travaillait pour le département d’Etat américain et pour un fonds d’investissement ukrainien financé par le Congrès des Etats-Unis.

Aujourd’hui le 1er janvier 2024, au moment où j’écris cette leçon, Natalie Jaresko reste citoyenne Américaine.

Natalie Ann Jaresko, est née le 24 avril 1965 à Chicago (Illinois, États-Unis). Avant de devenir ministre ukrainienne des finances en 2014, elle est chef de la section économique de l’ambassade des États-Unis en Ukraine. Donc, elle déménage de l’Ambassade des Etats-Unis à Kiev, pour le Ministère ukrainien des Finances, toujours à Kiev.

Il existe dans l’histoire, un seul cas d’un tel transformisme, c’est l’actuel président de la République de Géorgie, Salomé Zourabichvili, une citoyenne française, qui était Ambassadrice de France en Géorgie, et qui a déménagé ses effets personnels un jour pour passer de son poste d’Ambassadrice de France dans ce pays, directement pour aller s’asseoir sur le fauteuil d’abord du Ministre des Affaires Etrangères de Géorgie et puis, aujourd’hui, elle est la présidente de la République de Géorgie (ex Urss).

La présidente Salomé Zourabichvili a deux enfants, Kéthévane (journaliste à la télévision publique française France-24) et Théïmouraz (diplomate français).

Un véritable pied de nez à Moscou, qui après la guerre de 2008, occupe aujourd’hui militairement environ 20% du territoire de la Géorgie, de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, que le gouvernement russe, considère comme des États indépendants souverains : la République d’Abkhazie et la République d’Ossétie du Sud.

En 2009, l’alors président géorgien Mikheil Saakashvili déclare que « la Russie restait à 40 kilomètres de la capitale géorgienne, Tbilissi, pointant ses armes sur elle ». Pas sûr qu’en mettant une Française à la présidence de la République, les choses vont beaucoup s’améliorer avec Moscou.

L’américaine Jaresko, espérait sans succès de faire plier les créanciers de l’Ukraine pour obtenir un effacement de la dette du pays, avant de découvrir une fois devenue ministre des finances que l’un des plus gros créanciers de l’Ukraine n’était rien d’autre que la Russie qui bien entendu a refusé d’effacer la dette bilatérale avec l’Ukraine.

Selon la loi ukrainienne, Natalie Ann Jaresko avait 2 ans pour renoncer à sa citoyenneté américaine. Ce qu’elle n’a jamais fait, puisqu’elle prend la nouvelle nationalité ukrainienne le 2 décembre 2014, le jour-même où elle est nommée ministre des Finances et quitte son pote le 14 avril 2016, c’est-à-dire, 1 an, 4 mois et 12 jours.

Selon le FMI, la dette publique de l’Ukraine était de 40,6% de son PIB en 2013. Et en 2016, lorsque Jaresko quitte son poste de Ministre des Finances de l’Ukraine, en seulement un an, cette dette a plus que doublé pour passer à 94% du PIB ukrainien.

La faute n’est pas à elle, mais à l’effort de guerre en cours dans l’est du pays, notamment dans le Donbass.

On apprendra ensuite des révélations de la chancelière allemande Angela Merkel, confirmées par l’alors président de la République Française, François Hollande que les accords de Minks-2, en 2015, pour mettre fin aux hostilités dans l’est du pays, servaient en réalité à équiper militairement l’Ukraine, ce qui l’a fortement endetté pour passer en à peine un an de passage de l’américaine au poste de ministre des Finances pour faire exploser la dette du pays.
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Vous venez de lire les 10% de la leçon.
les restants 90% sont sur www.pougala.net

Mes meilleurs voeux pour l’année 2024 !

Cette nouvelle année est pour notre academy pleine de rendez-vous très importants que vous ne devez pas manquer.

Bonne fête de l’indépendance du Cameroun !

Jean-Paul Pougala

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