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Né le 15 novembre 1896 à Glass, Libreville

4ème enfants  et 2ème fils de la famille Ntchoréré

Etudie de 1904 à 1912 à l’école Montfort tenue par les frères St-Gabriel.

1911-1912, Jean-Baptiste, son frère aîné décède, Charles est obligé d’abandonner, de manière prématuré, ses études et rejoindre son papa au Cameroun, il y remplace son frère.

1914, Lorsque éclate la 1ère guerre mondiale, il quitte le Cameroun où une voie royale de commercial lui tendait les mains et revient au Gabon. La même année il émet son souhait de s’engager dans l’armée. entrée dans l’Administration, puis dans l’Armée coloniale

1916, le 05 Janvier,9 jeunes Gabonais, parmi lesquels Charles N qui n’a pas encore 20ans, se proposent aux autorités Militaires comme volontaires pour aller défendre la France, patrie mère ; pour eux Le Gabon et la France ne faisant qu’un.

Il essuie un refus car n’ayant pas 21ans, âge de la majorité à cette époque-là. Ils sont les tous premiers des 2000 gabonais volontaires qui s’engageront, par suite, dans l’armée coloniale.

 Le 19 janvier de la même année ils sont finalement incorporés dans l’armée, après avoir brandi des autorisations ravis pas la ruse à leurs parents respectifs, l’un d’entre eux n’a d’ailleurs que 17ans.

4 mois seulement après leurs engagements, ils reçoivent tous l’appréciation : »Excellent travail »

Ainsi commence l’une des ascensions militaires les plus fulgurantes du 20 ème siècle.

En 3 années seulement Charles sera fait :

1917, Caporal le 1er avril

1918, Sergent le 1er mai

1919, Adjudant, pour son application, un haut gradé nota ceci dans son livret : « Sujet exceptionnel. A ne pas laisser dans un grade inférieur. »

Novembre de la même année,6 mois après la signature de paix, les « Volontaires pour la durée de la guerre sont libérés mais pas Charles, il est désigné pour intégrer l’école militaire  de Fréjus en France, il en sort major de sa promotion en 1923 et doit être incorporé dans les Unités Africaines mais il est retenu comme instructeur dans cette école.

SS-Lieutenant et affecté à Montauban, il en partira pour la Syrie pour les combats du Djebel Druze. Blessé durant les combats, il est rapatrié au Gabon pour la durée de sa convalescence. Avant cette guère Syrienne, Charles Ntchoréré avait déjà servie au Maroc lors de la guerre du RIF en 1921

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