Voici quelques années que des associations, des défenseurs des Droits de l’Homme, quelques Politiques(Christiane Taubira),l’UNESCO, et certains panafricains se sont battus pour obtenir que la Traite négrière soit, enfin, reconnue comme étant un crime contre l’humanité, nonobstant les farouches résistances et oppositions des pays occidentaux qui la pratiquèrent jadis, et la poursuivent encore aujourd’hui via leurs différentes multinationales.

Doudou DIENNE, ancien Représentant du Sénégal, son pays, à l’UNESCO, présent lors du lancement de l’Exposition sur le site Bimbia, à l’Ambassade du Cameroun à Paris, ouvre le débat sur ce que fut le “Code Noir”, un document qui, entre autre, provoqua un tollé quasi général de la classe politique française, il y a quelques années, alors que l’humoriste, ou polémiste, Dieudonné souhaitait réaliser un film sur les règles juridiques, organisant la traite négrière, couchées dans ce manuel.

L’ancien Représentant du Sénégal à l’UNESCO, tout en félicitant le Cameroun pour “les efforts fournis afin de mettre en lumière le site de Bimbia, qui semble aujourd’hui être le plus important d’où partait les esclaves d’Afrique noir, fustige tout de même l’immobilisme et l’inaction de la majeure partie des gouvernants africains sur la cause, qui a pourtant nécessité plusieurs années de lutte pour être reconnu, et qui en nécessite encore dans les années à venir, pour “documenter le crime”, en accédant aux archives, que le Vatican, par exemple, comme bien d’autres pays occidentaux, ne semblent pas pressés d’ouvrir.

Dans la quasi-totalité des pays occidentaux et arabo-musulmans au 21ème siècle, les plus marginalisés sont encore et toujours les Hommes noirs. Le combattant DIENNE explique le pourquoi dans son propos et en grosso-modo impute cela aux conséquences de la traite négrière.

En somme, si une bonne partie du chemin a déjà été faite, une autre reste à être fait mais, comment, avec quel moyen et surtout avec qui?

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